Pour créer des dialogues autour de leur
marque, les entreprises choisissent d’être de plus en plus présentes dans les
médias sociaux. Plusieurs d’entre elles, au lieu de privilégier l’aspect
conversationnel, se concentrent cependant sur le contrôle des contenus.
Certaines vont même jusqu’à la censure. Il est donc important de connaître les
règles de modération
de contenu sur les médias sociaux.
Intervenir en cas d’attaques
Facebook ne souhaite pas se départir de ses utilisateurs,
particuliers ou professionnels. Il a ainsi préféré proposer aux modérateurs
web des solutions graduelles : liste de mots interdits, profils
administrateurs et bannissement d’utilisateurs. Malgré cela, les attaques
faites aux entreprises sur leur page ne cessent de se multiplier. On constate
donc que le réseau social a omis un détail important : les utilisateurs
veulent que les entreprises réagissent à leurs commentaires. Les community
manager devront donc savoir quoi répondre face à une crise ou un
badbuzz.
Un récent rapport d’eMarketer permet cependant
de connaître que seuls 9% des administrateurs réagissent aux commentaires de
leur communauté. La plupart des entreprises négligent donc le conversationnel
lorsqu’elles souhaitent se faire un nom sur les réseaux sociaux. Beaucoup ne
savent pas que les discussions ne devront pas se faire seulement entre membres
de communauté (horizontales). Ces derniers veulent également qu’elles répondent
à leurs commentaires. Une agence de modération à Madagascar peut aider
dans cet exercice.
Choisir entre modération a priori et modération a posteriori
Quel que soit le nombre de supports où l’on
est présent, on ne peut espérer aucune rentabilité sans qu’il y ait
véritablement des conversations. Faut-il donc laisser les membres de sa
communauté en ligne s’exprimer librement, sans poser des règles ? La
réponse est non. La conformité avec la loi et le respect de tous les autres
utilisateurs constituent une condition incontournable pour établir une relation
de confiance personnalisée avec les membres de sa communauté et pour se donner
une image crédible. D’où l’importance de choisir
l’externalisation de la modération de contenu.
Depuis l’avènement du Web 2.0, la modération
de contenu se fait souvent a posteriori. En effet, les utilisateurs
sont de plus en plus attirés par les outils leur permettant d’avoir des
échanges réactifs. Lire leurs messages avant de les valider pourra constituer
un obstacle à leur contribution fréquente. La modération a priori, bien qu’elle
fournit un contrôle total des contenus sur ses pages, ne devra ainsi être
privilégiée qu’avec les outils où la réactivité tient un rôle minime.
Ne pas se laisser tenter par la censure
Il est certes heurtant de trouver des
commentaires négatifs sur sa marque sur sa page Facebook, mais la censure n’est
pas dans ce cas la solution. Dans cette situation, l’entreprise n’a qu’à
exercer son droit de réponse. Elle peut faire appel à un modérateur web pour pouvoir fournir des réponses valorisées face
aux avis négatifs, donc tous les aspects de la modération sur les médias sociaux ou réseaux sociaux. Ces derniers peuvent, parfois, ne pas être fondés, mais au
lieu de privilégier la politique de l’autruche, l’entreprise pourra sauver son
image, voire l’améliorer en s’engageant dans une démarche constructive avec les
membres de sa communauté, et même ceux qui paraissent plutôt comme ses
détracteurs. Une entreprise qui ne réagit pas pourra en effet envoyer ses
ennemis à d’autres outils qu’elle ne pourra pas contrôler.
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